BONJOUR PERE NOEL

L’Association organise un petit gouter pour noèl ce dimanche à 15h.

C’est une surprise mais les lutins du Père Noël nous ont confirmé sa venue et si le temps le permet il arrivera en petit avion à la base ULM de Maringues à 15h10 exactement.

Soit nous nous retrouvons à 14h50 à l’église de Maringues soit à 15h/15h10 au champ d’ULM.

Pour tout renseignement 0683979065 ou notre mail asso.chloe@gmail.com


DEFENDONS NOS ORTHOPHONISTES

Voici l’adresse internet pour apporter votre soutien aux orthophonistes.
La surdité nécessité de l’orthophonie mais avec une ortho spécialisée, la dyslexie, la dysphasie nécessite aussi une compétence particulière. Une séance par semaine ça ne sert que peu, il faudrait au moins 3/4 séances par semaine pour permettre une vraie prise en charge; alors au lieu de les supprimer, développer les écoles d’orthophonie, spécialiser les orthophonistes

http://www.mesopinions.com/Pour-un-master-en-orthophonie-petition-petitions-2e1e448b34a0775971c9321315c49525.html#signer-petition

L’éducation nationale ne peut assumer les problèmes d’apprentissage de tous les élèves surtout pas des dyslexiques ou des « dycalculiques » ou des « dysorthographiques »….alors n’enlevez pas notre droit, leur droit à bénéficier de soins orthophoniques …..sinon c’est un retour à l’illétrisme pour nombre d’enfants!!!!!

SOURDS ORALISANTS FAITES VOUS ENTENDRE MOBILISEZ VOUS VOUS QUI VOUS ETES ADAPTES!!!!!

Le dépistage précoce

est encore un problème aujourd’hui en France ! Étonnant  pour un pays des droits de l’homme.

Madame Dominique Gillot (PS), justifiant la position de son groupe parlementaire, déclare : « chacun a le droit de vivre en société avec son handicap ».

Nous nous lui répondons :

« certes, chacun a le droit de vivre avec son handicap » à cela nous rajoutons « a le droit de connaitre son handicap pour mieux le vivre et le plus tôt possible « 

Madame et vous autres sénateurs du PS

  • Savez vous qu’une surdité sur 2 passe inaperçue chez le petit enfant ? NON
  • Savez vous ce que sait de parler à son bébé sans que votre voix le calme ? NON
  • Savez vous ce que c’est de chanter pour l’endormir et lui se met à hurler? NON
  • Savez vous ce que sait d’écouter le pédiatre vous faire comprendre que vous êtes parano , que votre enfant va bien, c’est vous qui avez un problème (mauvais parents )? NON
  • Savez vous que ce c’est d’être toujours culpabilisés, jugés par les autres car votre enfant ne parle pas,  il a un comportement autistique ou caractériel (ne pas entendre = frustration et isolement)? NON
  • Savez vous ce que c’est de vivre une journée en percevant mal? NON

NON VOUS NE SAVEZ PAS

 mais vous vous permettez de freiner un progrès humain au nom de quelle croyance?!!!!!

Dans les grands arguments avancés :

La relation mère-enfant : « oui dites moi en quoi une relation basée sur une mère qui parle à un enfant qui ne l’entend pas est une bonne relation? Accompagner le pré-diagnostic, donner quelques gestes/ astuces du quotidien pour stimuler l’enfant dès les premiers jours de sa vie. Aider à instaurer une vraie relation oui ça un sens, mais pas le silence!!!

A la naissance, un enfant déficient auditif a déjà au moins 3 mois de retard de stimulations du cortex auditif et de stimulations à l’acquisition du langage  (un fœtus percevant dès le 6ème mois de grossesse): Quand selon vous doit il avoir le droit de percevoir?

On peut appareiller un enfant dès l’âge de 3 mois. Quand pourra -t- il accéder aux voix, aux mots, à la musique ….? Plus on attend et plus tard il le pourra et MOINS il le pourra car VOUS ne lui autorisez pas le droit d’entendre.

Quand un enfant réagit un peu à la voix de son père mais pas à celle de sa mère pendant 3 ans, quelle relation mère- enfant si ce n’est culpabilité, frustration, douleur, nuits blanches…

Le suivi par des professionnels : quand on accouche, à la maternité il y a tout le personnel qualifié pour aider les parents , les informer. Puis, le bébé est suivi médicalement tous les mois, une puéricultrice vient à votre domicile… là vous pouvez être entourés.

Quand l’enfant a 18 mois /5 ans là vous êtes seuls et le rester d’ailleurs personne ne vient chez vous vous aider à comprendre votre enfant déficient auditif.

D’ailleurs on oublie les parents, les enfants vous avez le droit de vivre mais on cherche à diminuer vos aides, on diminue les postes d’enseignants spécialisés, on remet en cause le diplôme des orthophonistes, …..on ne finance pas les codeuses LPC dans les classes….

Alors laissez nous rire et laissez nous vivre : en tant qu’élus vous êtes là pour faire avancer les choses et non les maintenir dans le moyen âge.

Que le dépistage précoce soit alors imposé par décret puisque vous êtes prisonniers de vos pauvres petites représentations d’entendants du siècle dernier.

Maintenant parlons argent car c’est le nerf de la guerre : un sourd détecté, appareillé petit coûte moins cher, et ce dès l’école, que ceux non détectés et non appareillés jeunes, à l’heure des économies drastiques il faut se faire une raison et pour une fois cette économie permettra un réel progrès!!!!!

Nombre de personnes déficientes auditives sont aussi pour le dépistage précoce, mesdames et messieurs les sénateurs et députés, entendez le!

Des nouvelles du baby lutte

Depuis un mois le groupe des baby lutte a débuté au lutte club de Chamalières, il est composé d’enfants entendants et mal entendants, mais qui est qui ?

Le groupe a démarré avec 4,puis 5, puis 6, 7,8 et nous accueillons bientôt notre 9ème lutteuse!

Les enfants enchantés entrainent leurs copains copines et ça rigole tout en travaillant roulades et équilibre, jeux d’opposition….

Bravo les petites et petits!!!!!! et Merci à l’entraineur!!!!!

La parole d’une grande soeur

J’avais 12 ans et demi lorsque mes parents m’ont annoncé que nous allions bientôt être 4 dans la famille. Cette nouvelle a été un choc pour moi, depuis toute petite je rêvais d’être grande sœur, mais j’avais renoncé à cette idée avec le temps.

J’étais ravie à l’idée d’avoir enfin une petite sœur car oui je voulais que ce soit une fille !

Mon souhait enfin réalisé, j’ai appris un jour en revenant du collège, voyant ma mère en larme, que ma sœur chérie était sourde profonde bilatérale de 3ème degré.

Cette nouvelle m’a beaucoup émue, c’était un monde que je ne connaissais pas du tout, j’avais peur.

J’ai toujours voulu être au courant de tout concernant ma sœur. Et je remercie mes parents d’avoir toujours fait en sorte de tout m’expliquer.

Puis, la décision de l’implant a été prise, j’appréhendais beaucoup l’opération, d’autant plus que je ne pouvais pas être présente car mes parents ont fait le choix d’aller sur Paris. Lorsqu’ils sont revenus j’ai été bouleversée par la vision de ma sœur avec un bandeau autour de sa tête toute gonflée.

Puis le temps a passé et j’avais décidé depuis le départ que je serais toujours présente pour elle, que je serais là pour l’aider dans les moments difficiles, comme dans les meilleurs, que je garderais ce rôle de sœur malgré son handicap. Mais croyez-moi, j’ai une relation assez fusionnelle avec Julia et j’ai un peu pris le rôle d’une deuxième maman malgré moi.

Aujourd’hui ? Julia m’a tout l’air d’être une enfant pleine de vie, comme tous les autres. Elle parle et fait d’énormes progrès, elle s’intéresse à ce qui l’entoure. Elle adore l’école, elle a des copines et même un amoureux !

Une complicité exceptionnelle s’est installée entre nous, on joue beaucoup ensemble tout en apprenant, j’utilise le code LPC pour des mots difficiles à prononcer, elle met sa main sur mon cou pour mieux comprendre quand elle n’a pas son appareil. On se dispute et se crie dessus, oui oui car mademoiselle a son propre caractère croyez-moi !

Sa surdité me fait peur mais ne m’éloigne pas d’elle bien au contraire, je suis là et je serai toujours là pour elle, je me le suis promis, parce que je sais que dans ce monde, il y aura toujours des petits idiots qui se moqueront d’elle. Au début ça fait du mal, puis après on se dit que ces gens-là sont inintéressants.

Son handicap, elle doit le garder comme une force et non pas comme une faiblesse. J’admire ce petit bout pour tout ce courage car si c’est difficile pour nous au quotidien, malgré ce que les autres pensent c’est assez fatiguant et éprouvant, j’imagine que pour elle ça ne doit pas toujours être évident , elle n’a que 5 ans mais comprend déjà beaucoup de choses…

Je veux que ma sœur reste forte, qu’elle se batte pour faire ce qu’elle souhaite dans la vie. Notre société met les sourds dans une case de « sourd-muet », où peu de choses sont mises en place pour eux.

Tous ceux qui vivent la même chose que moi, je leur souhaite vraiment de partager tous ces moments fraternels, le plus important n’est pas la surdité, il faut réussir à passer outre, nos frères ou sœurs ne se résument pas à leur handicap.

 

Je souhaite terminer mon témoignage en disant que j’admire mes parents d’avoir étaient aussi présents, et si courageux car même si certains disent, elle n’est « QUE » sourde, le jour où on l’apprend c’est comme si le ciel nous tombait sur la tête.

 

J’aimerais être présente pour ceux qui veulent échanger avec moi, car l’avis d’une grande sœur (ou grand frère) n’est pas toujours fréquent.